AIP/ Patrick Achi souhaite une extension de la transplantation à d’autres pathologies pour positionner la Côte d’Ivoire comme un “hub sanitaire”
Le premier ministre, Patrick Achi, après le succès de la première transplantation hépatique en Côte d’Ivoire, souhaite une extension de cette importante intervention chirurgicale à d’autres pathologies, afin de positionner le pays comme un “hub sanitaire” dans la sous région.
La première transplantation hépatique consistant à remplacer un foie malade par un foie sain a été réalisée à l’Institut de cardiologie du CHU de Treichville à Abidjan, a annoncé, mardi 28 décembre 2021, à Abidjan, le chef de service de chirurgie, Pr Keli Elie, lors d’une rencontre avec le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba.
Pr Keli a révélé à cette occasion que la Côte d’Ivoire devient ainsi “le premier pays d’Afrique de l’Ouest” à réaliser cette intervention avec le concours de partenaires égyptiens présentés au ministre Dimba.
“La malade âgée de 60 ans va très bien, le donneur également va très bien, nous pouvons à ce stade des choses dire que tout s’est bien passé”, a assuré Keli Elie par ailleurs chef de projet de transplantation au CHU de Treichville.
“Nous souhaitons maintenant que cela aille plus loin, non seulement accroître le nombre d’interventions, mais également qu’on touche à d’autres domaines”, a déclaré le chef du gouvernement, mercredi 29 décembre lors d’une audience qu’il a accordée au ministre Pierre Dimba qui conduisait une délégation de professeurs égyptiens, partenaires de cette opération.
La transplantation hépatique sus évoquée, fruit de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte avec la collaboration de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est la première du genre en Afrique subsaharienne.
Elle s’inscrit, selon le premier ministre dans la vision du gouvernement qui ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire “un centre d’excellence, de référence et un hub sanitaire”. La réussite de cette intervention est ainsi “un pas de plus vers l’objectif de garantir une qualité de soins soutenue par un plateau technique performant et un personnel hautement qualifié”, a souligné Patrick Achi.
Il s’agit, au-delà de cette intervention, de “positionner la Côte d’Ivoire comme étant désormais un terrain de stage, où des médecins d’autres pays peuvent y apprendre, bénéficier de l’expérience de la Côte d’Ivoire et aller réaliser ce type d’intervention chez eux”, a avancé le représentant résident de l’OMS, Dr Jean-Marie Yaméogo Vianny.
Source: Agence Ivoirienne de Presse