Des acteurs du secteur du transport, notamment, des chauffeurs, mécaniciens, propriétaires de véhicules ont été sensibilisés sur l’introduction des véhicules électriques en Côte d’Ivoire, lors d’un atelier qui s’est déroulé, mardi 13 décembre 2022, à Abidjan.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet “Transport intégré, durable et à faibles émissions en Côte d’Ivoire”, financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Il a été lancé en février 2022 et mis en œuvre par le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), conformément aux ambitions du pays de réduire ses émissions à effet de serre de 30, 41% à l’horizon 2030.

« L’objectif de ce projet est d’atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) en Côte d’Ivoire en accélérant l’introduction de la mobilité électrique à travers la révision du cadre politique et institutionnel, la formation et le renforcement des capacité, la démonstration de véhicules électriques, le développement de schémas de financement et de plan d’affaires, l’engagement du secteur privé et la mise à l’échelle et la réplication », a expliqué le coordonnateur du projet, Dr Etien N’Dah.

Selon lui, il s’agit également de faire des études sur la question de la fiscalité relative à la diminution de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les véhicules électriques pour une période de deux ans, sur l’accélération de l’introduction des véhicules électriques ainsi que la réflexion sur le coût de l’électricité.

“D’autres réflexions seront menées sur la façon de démontrer l’efficacité d’un véhicule électrique sur le plan économique, environnemental et fiscale”, a-t-il ajouté, précisant que ces études seront effectuées en relation avec un consultant international et proposées au gouvernement.

Pour le coordonnateur, le projet s’adresse aux flottes de transport en communs, taxis, véhicules de livraison, administratifs et autres flottes de servies publics. Ainsi, pour aboutir à sa bonne exécution, il est important de créer un cadre favorable en vue d’amorcer la mobilité électrique avec, entre autres, la planification urbaine et le développement des compétences.

Dans les années antérieures, les évaluations relatives à la pollution automobile ont montré que le parc auto ivoirien émettait jusqu’à 200 g de CO2 au km alors que les pays d’où sont importés ces véhicules émettent de 90 à 95 g de CO2 au km. Ce qui a motivé le pays à faire un effort en se dirigeant vers une nouvelle forme de mobilité à travers ce projet qui s’achève en 2025 et dont la pérennisation sera assurée par l’Unité de coordination de mobilité en Côte d’Ivoire.

Source: Agence Ivoirienne de Presse