Le gouvernement ivoirien, à travers le ministère des Ressources animales et halieutiques, et le Japon, par le biais de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), ont signé mardi 03 août 2021, une convention pour le Projet de relance de la production piscicole continentale par le développement de la chaîne de valeur des poissons d’aquaculture (PREPICO 2).
Le projet d’un montant de 3,210 milliards Fcfa, financé par la JICA, s’étendra sur la période 2021-2027. Son démarrage est prévu en octobre 2021 avec l’arrivée des experts de la JICA. Une période de six mois sera consacrée à la planification détaillée des activités du projet. Le Japon affectera les experts dans tous les domaines couverts par le projet et la Côte d’Ivoire fournira le personnel local expérimenté et des locaux.
Expliquant l’importance du projet, le représentant résident adjoint de la JICA en Côte d’Ivoire, Usui Yukichi, a précisé qu’à la différence du PREPICO 1, le PREPICO 2 vise à développer la pisciculture à travers l’approche orientée vers le marché avec pour objectif essentiel l’amélioration et la modernisation des circuits de commercialisation et l’augmentation du revenu des acteurs de la chaîne de valeur dans les zones cibles.
Il a fait savoir que quatre résultats majeurs sont attendus du PREPICO 2 notamment l’amélioration de la commercialisation du poisson piscicole dans la zone cible, de l’environnement institutionnel d’investissement pour la pisciculture, le renforcement des capacités de gestion d’entreprise, de production et de commercialisation des pisciculteurs et de la valorisation des produits.
Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a précisé que l’avènement du PREPICO 2 et sa mise en œuvre constituent à la fois un défi et une opportunité pour le secteur des pêches et de l’aquaculture de la Côte d’Ivoire appelant tous les acteurs à s’impliquer activement pour sa réussite.
Le secteur des pêches et de l’aquaculture représente 3,1% du Produit intérieur brut (PIB) agricole et 0,74% du PIB total. Le secteur le plus productif qui reste la pêche artisanale (60%) ne couvre que 20% des besoins nationaux.
Avec une production locale moyenne de 110.028 tonnes, la Côte d’Ivoire est ainsi obligée de combler son déficit par des importations annuelles de poissons de l’ordre de 547.468 tonnes pour un montant de 310,950 milliards Fcfa.
Source: Agence Ivoirienne de presse