Cte d’Ivoire-AIP/Le FAFCI améliore les conditions de vie de plus d’un millier de femmes rendues autonomes à Guiglo (Reportage)
Le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), vaste programme national de microcrédit initié par la Première Dame Dominique Ouattara, dès l’accession de son époux, le président Alassane Ouattara, à la magistrature suprême, a contribué à sensiblement améliorer les conditions de vie, en autonomisant plus de la moitié de quelque 2602 femmes bénéficiaires à Guiglo, la capitale de la région du Cavally (Ouest de la Côte d’Ivoire).
Près d’un demi-milliard aux femmes de Guiglo, en huit ans
« A Guiglo, ce sont, au total, quelque 410.900.000 FCFA qui ont été mis à la disposition des femmes, en cinq flux successifs, en vue de les soutenir (comme le dit le slogan du Fonds). Ces fonds ont permis à la plupart des bénéficiaires d’accéder à des ressources financières à coût réduit en vue de créer ou renforcer des activités génératrices de revenus », a laissé entendre, jeudi 05 août 2021, Coulibaly Soutio Colette, agent crédit FAFCI à l’agence de la Coopérative d’épargne et de crédit (COOPEC).
La Première Dame Dominique Ouattara a décidé de donner vie à une promesse électorale de son époux, le président Alassane Ouattara, à savoir, mettre à la disposition des femmes de Côte d’Ivoire, un fonds sous forme de prêt, en vue de créer ou d’étendre une activité génératrice de revenus. D’où la naissance du FAFCI, Fonds de crédit à taux réduit doté d’un capital de 10 milliards de FCFA.
Créé par décret n° 2012-1106 et s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de la promesse faite par le Président de la République de porter assistance aux femmes de Côte d’Ivoire, le FAFCI vise aussi à former et sensibiliser les femmes sur la gestion des activités génératrices de revenus, et financer des activités génératrices de revenus de femmes estimées par centaines de milliers à ce jour, grâce à l’implication des Systèmes financiers décentralisés (SFD).
A Guiglo, il y a eu cinq flux d’octroi de crédits du Fonds FAFCI logé à la COOPEC, entre 2014 et 2021. «En 2014, 20.900.000 FCFA ont été mis à la disposition de 114 femmes. En 2015, 37.850.000 FCFA ont été octroyés à 414 femmes bénéficiaires, en 2016, 42.150.000 FCFA ont été alloués à 446 femmes, en 2018-2019, 110 millions de FCFA à quelque 782 bénéficiaires, et en 2020-2021, un total de 200 millions pour soutenir 769 femmes», a ainsi fait savoir l’agent crédit FAFCI.
Des heureuses et joyeuses bénéficiaires, fières de leur réussite grâce aux bienfaits du FAFCI
A l’image des femmes bénéficiaires des Fonds FAFCI, qui ont présenté des projets fiables, viables et bancables, et les ont effectivement réalisés après l’obtention des crédits, avec à la clé la réussite, il y a Rose Patricia Koulaérou, épouse Konan.
«Je suis une bénéficiaire du FAFCI, j’ai reçu un prêt de 500.000 FCFA fin octobre 2020. Cet argent m’a permis d’étendre mon commerce de fournitures et consommables de bureau », a expliqué à l’AIP, Mme Konan, ajoutant que son affaire marche et lui a permis de rembourser en 10 mois son prêt qu’elle va solder fin août 2021, à raison de 60.000 FCFA par mois.
«Je remercie la Première Dame, je me suis installée depuis les années 2017, petitement, mais avec le Fonds qui est venu en appoint comme une bouffée d’oxygène, j’ai étendu mon affaire en achalandant mon commerce et aujourd’hui, ça va pour moi», a affirmé la commerçante, qui souhaite que l’heureuse bienfaitrice continue d’aider les femmes du pays, car le Fonds «FAFCI m’a beaucoup apporté, mais pas qu’à moi, de nombreuses femmes des villes et villages de la région du Cavally en ont bénéficié pour créer des activités génératrices de revenus».
Elle va plus loin, en fondant un réel espoir sur la pérennisation du Fonds afin que le nombre de femmes bénéficiaires s’accroisse d’années en années, et qu’elles réussissent à se réaliser à partir des sommes mises à leur disposition, afin de se rendre autonomes et contribuer à l’amélioration des conditions de vie de leurs familles respectives et prendre toute leur part dans la réduction de la pauvreté dans le pays.
Pour ce faire, elle encourage ses consœurs à faire montre de beaucoup de courage et de persévérance dans leurs entreprises après avoir reçu les prêts FAFCI, et à tout faire pour réussir leurs activités et rembourser correctement ce qu’elles ont reçu, afin que d’autres femmes puissent en bénéficier chaque année. Non sans demander à celles qui connaissent des difficultés de parcours, de ne pas abandonner en cédant au découragement.
Dame Touré Madoué a décidé de s’investir dans la commercialisation de vivriers au petit marché de Guiglo. Ayant reçu successivement 100.000 FCFA d’appui FAFCI en 2015 et 2018, et 200.000 FCFA en 2020, elle connaît une très bonne évolution de son activité avec une augmentation de son chiffre d’affaires.
Tout comme elle, Suzanne Goh, propriétaire d’une boutique de vente de vêtements traditionnels (Yacouba) et de pagnes au grand marché, une sexagénaire au teint clair éclatant, rayonne au milieu des rayons bien garnis de sa boutique.
SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE