Côte d’Ivoire/ Deuil : L’ancien ministre des Sports, Zakpa Komenan Roland Tchekoura, s’en est allé
En vue d’améliorer le taux de rapatriement de ses recettes d’exportation, la Côte d’Ivoire procédera à la dématérialisation complète de la procédure de déclaration de rapatriement desdites recettes, à compter du 1er juillet 2021 afin de se conformer à celui prescrit par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui est de 80%.
Selon un communiqué transmis à l’AIP, cette nouvelle disposition, obligatoire du reste, s’appliquera notamment à toutes les banques ainsi qu’a tous les exportateurs, transitaires ou commissionnaires agréés en Douanes.
Et pour faciliter cette dématérialisation, le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation (CNSSRE) et le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE) ont développé un module en ligne de suivi du rapatriement des recettes d’exportation.
Ainsi, le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Assahoré Konan Jacques, président dudit Comité, informe les exportateurs, les banques et les transitaires ou commissionnaires agréés en Douanes, qu’à compter du 1er juillet 2021, tous les rapatriements des recettes d’exportation devront être obligatoirement déclarés en ligne, via la plateforme du GUCE (www.guce.gouv.ci).
Par ailleurs, la société GUCE Côte d’Ivoire se tient à la disposition des acteurs concernés pour tous leurs besoins de formation relativement à ce nouvel outil en ligne.
La dématérialisation permettra d’une part d’assurer l’adéquation des données fournies par les banques et celles émanant des exportateurs et d’autre part, de permettre un meilleur suivi du rapatriement des recettes d’exportation par les autorités monétaires et de contrôle (Douanes, Trésor Public, Banque Centrale).
Le rapatriement des recettes d’exportation, joue un rôle important dans les échanges avec l’extérieur en alimentant les réserves de change de la BCEAO.
Ces réserves sont indispensables à un Etat car elles permettent au pays d’honorer ses engagements avec l’extérieur, notamment, assurer le règlement des factures d’importation, le service de la dette extérieure et le paiement des dividendes aux non-résidents.
Source: Agence Ivoirienne de presse