La direction des archives nationales du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a initié mercredi 28 juillet à Grand-Bassam, un atelier de validation de l’avant-projet de loi relatif aux archives avec des professionnels du secteur.
A l’issue des travaux qui s’achèvent vendredi 30 juillet, les participants définiront les enjeux de la nouvelle politique d’archivage pour redynamiser les activités du secteur.
Il s’agit de recueillir des observations pertinentes sur le texte proposé, de l’enrichir et de l’adapter aux mutations technologiques en vue de le valider et le transmettre au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
Pour le directeur des archives nationales, Doumbia Mori, il est impérieux d’adapter ce décret qui dure depuis 1976 et de doter le pays d’une nouvelle loi qui revalorise le métier et fasse des acteurs des activités d’archivage des professionnels. « Les archives constituent la mémoire essentielle de l’Etat et un outil de bonne gouvernance », a-t-il affirmé.
Selon lui, la Côte d’Ivoire a accusé un grand retard dans l’organisation de sa mémoire institutionnelle. « Il faut donc combler les insuffisances du dispositif légal de la gestion des archives publiques pour répondre aux besoins des administrations ainsi qu’aux attentes des citoyens et des usagers du service public », a-t-il souligné.
Aussi, le directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, Bako Fructueux, a-t-il invité les participants à faire des observations pertinentes et enrichir cet avant-projet de loi « novateur et avant-gardiste ».
La mission essentielle de la direction des archives nationales consiste à collecter les archives dans les ministères, à les classer, les conserver pour communiquer et les restaurer en cas de dégradation.
Source: Agence Ivoirienne de presse