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Côte d’Ivoire-AIP/ Une astrophysicienne exhorte des étudiantes à s’intéresser au secteur

Une astrophysicienne a exhorté des étudiantes à s’intéresser à ce domaine, lors d’une table des astrophysiciens et planétologues de plusieurs pays, autour du thème « L’Afrique entre dans l’ère du spatial : cas de la Côte d’Ivoire ».

Témoignant de son expérience de jeune femme dans un domaine encore majoritairement occupé par les hommes, Dr Marie Korsaga (Burkina Faso) : première femme astrophysicienne d’Afrique de l’Ouest, a dit sa foi quant à l’enthousiasme et l’espoir que peuvent susciter des prouesses technologiques en particulier chez les jeunes.

Dr Korsaga, chercheuse sur la distribution de la matière noire et de la matière visible dans les galaxies et membre de Union astronomique internationale, est intervenue sur le thème : « La jeunesse africaine se lance dans les études spatiales », à l’occasion d’une conférence sur le spatial, organisée par l’Association pour la Sauvegarde et la Promotion de la Pensée de El Hadj-Boubacar Gamby Sakho (ASPP-BGS), vendredi 11 juin 2021, à l’université d’Abidjan-Cocody.

Cette conférence s’inscrivait dans la volonté de l’association de défendre le dialogue des cultures et des civilisations en vue du progrès de la pensée. La Côte d’Ivoire, forte de l’héritage d’Houphouët-Boigny, se doit de continuer à développer le meilleur de ce qui se fait dans le domaine des sciences et des technologies, car elles sont un véritable levier de développement, souligne-t-on dans la note d’information transmise à l’AIP.

Dans leurs différents propos liminaires, les orateurs se sont appuyés sur de nombreux exemples pour expliquer les multiples applications du spatial sur Terre et leur contribution aux objectifs de développement durable tels que la médecine, la détection minière ou aquifère, l’agriculture, la sécurité, la lutte contre l’orpaillage ou le braconnage, etc. Sans compter les connaissances connexes que l’astronomie ou le spatial permettent d’acquérir.

Plusieurs pays africains se sont déjà lancés dans l’aventure spatiale, en envoyant leurs satellites ou nano-satellites, parfois « 100 % made in Africa », et ce, tandis que l’Agence Spatiale Africaine est en train d’être mise en place et que le continent est le lieu de plusieurs projets internationaux d’observation, dont le SKA (Square Kilometer Array), précise la note.

Cette conférence sur le thème ,« L’Afrique entre dans l’ère du spatial : cas de la Côte d’Ivoire », a eu pour cadre, l’Unité de formation et de recherches (UFR) des Sciences médicales de l’Université Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody, devant environ 200 étudiants.

Elle intervient après celle du 15 juin 2019 sur le thème, « Les Nouvelles Routes de la soie et l’Afrique : cas de la Côte d’Ivoire », en partenariat avec la Fondation Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix, le district de Yamoussoukro et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB).

Outre Dr Marie Korsaga, les trois autres animateurs de cette table ronde étaient Sébastien Périmony (France), membre du bureau Afrique de l’Institut, David Baratoux (France/Côte d’Ivoire), planétologue à l’Institut de Recherche et de Développement (IRD) à l’Université de Cocody, et Maram Kairé (Sénégal), ancien conseiller technique au cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal, chargé de la Promotion et de la vulgarisation de la culture scientifique et des Relations avec les acteurs sociaux.

Source: Agence Ivoirienne de Presse