Un corps sans vie a été découvert, dimanche 25 juillet 2021, au bord du fleuve Bagbè, limite entre la Guinée Conakry et la Côte d’Ivoire, à 07 km de Mehidougou, village de la sous préfecture de Ouaninou, à quelque 30 kilomètres de Touba.
La victime, Diomandé Moustapha, environs 27 ans, a reçu dans le dos, une décharge de projectiles venant d’un fusil artisanal de calibre 12, alors qu’il pêchait.
“Nous sommes allés de Gbanandougou, un quartier de Touba, au fleuve Bagbè pour une partie de pêche. Nous nous sommes séparés, chacun dans un coin. Moustapha était donc dans son coin et nous ne nous voyions pas à cause de la distance et les herbes. Autour de 18 h, nous étions prêts à partir quand, après l’avoir appelé vainement, nous découvrons son corps sans vie au bord du fleuve. Il était couché sur le dos, les pieds dans l’eau”, a expliqué un de ses compagnons de pêche.
Les compagnons de la victime l’ont transporté sur la berge, à une cinquantaine de mètres du fleuve. Ils ont alerté les parents de Mehidougou et de Gbanandougou, ainsi que la gendarmerie. Ceux-ci se sont rendus le lendemain, lundi 26 juillet 2021, sur le lieu. Quand ils le retournèrent sur le ventre, le constat a montré neuf balles en plomb visibles dans le dos, la nuque et le pied.
“Nous avions entendu des coups de fusil, mais pensions qu’il s’agissait d’un chasseur à quelques distance de nous”, a insisté l’un des compagnons de la victime.
Ali Keita, la quarantaine, le beau frère de la victime, à la vue du corps qu’il a identifié, s’est écroulé et a rendu l’âme.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour élucider cette situation. L’auteur de cet assassinat, encore inconnu, court toujours, alors que les autres compagnons de la victime sont en garde à vue.
Source: Agence Ivoirienne de Presse