La direction régionale de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de la Marahoué et ses partenaires dont l’association des femmes juristes de Côte d’Ivoire et le service de la protection judicaire de l’enfant et du jeune (SPJEJ) ont sensibilisé la population de Gobazra, dans la sous-préfecture de Bonon, sur les droits et la problématique du travail des enfants.

Cette séance de sensibilisation qui s’est déroulée, mercredi 16 juin 2021, à l’occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain, a porté sur quatre thématiques qui sont, le travail des enfants, les droits des enfants, la déclaration des naissances (l’apatridie) et les associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC).

Selon le directeur régional de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de la Marahoué, N’Goran Alexis, cette activité vise à impliquer les populations de Gobazra dans la promotion et la protection des droits des enfants.

Au cours de cette activité, un comité de protection de l’enfant a été présenté à la population. Composé de sept membres, ce comité a pour missions de signaler les cas d’abus, d’exploitation et de violation des droits de l’enfant aux structures de prise en charge de ces cas et de coordonner les activités liées à la protection de l’enfant dans leurs communautés.

Le village de Gobazra est confronté au problème d’enfants non déclarés à la naissance à l’image des autres villages de la sous-préfecture de Bonon, selon le directeur régional de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, N’Goran Alexis, révélant que son service fait établir chaque année près de 500 jugements supplétifs, et qu’en dépit des audiences foraines initiées par l’Etat, le problème demeure. Il y a également les cas de violations des droits de l’enfant tels que les viols, les mariages précoces ou forcés, la situation des filles-mères, entre autres.

Source: Agence Ivoirienne de Presse