Côte d’Ivoire-AIP/International/ La BAD accorde un prêt de 65 millions d’euros au Sénégal pour appuyer des réformes
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a accordé, le 30 juin 2021 à Abidjan, un prêt de 65 millions d’euros au Sénégal destiné à renforcer la mobilisation des ressources internes, élargir l’assiette fiscale et promouvoir les réformes stratégiques pour attirer davantage d’investissements.
L’approbation du Conseil d’administration porte sur la deuxième phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des réformes (PAMRER II), dont la première phase, débutée en 2019, pour trois ans, a été interrompue l’an dernier pour permettre au Sénégal de réagir à la crise sanitaire, rapporte APO Group dans un communiqué publié le 02 juillet.
Dans le contexte socio-économique post – Covid-19, les deux axes du programme, à savoir, la mobilisation des ressources internes et l’élargissement de l’assiette fiscale ; et le soutien à la relance via des réformes et projets stratégiques pour l’attractivité des investissements, sont des éléments essentiels du plan de relance de l’économie sénégalaise dénommé Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A).
La phase I du programme tablait sur le lancement des réformes et la mise en place des cadres analytiques et de coordination y afférant. La phase II consolidera les acquis et portera à maturation les engagements du programme.
Cette nouvelle phase doit notamment accompagner la mise en place de cadres juridiques et opérationnels pour la transparence fiscale et l’échange automatique de données, passer des phases pilotes à une couverture notable des contribuables sur la numérisation fiscale, renforcer la transparence des mesures fiscales et cadrer le nouveau code des investissements et la politique industrielle. Elle vise à appuyer la mise en œuvre effective et efficace des Zones économiques spéciales, à adopter une nouvelle loi sur les partenariats public-privé, à élaborer une nouvelle stratégie de développement du secteur privé et une meilleure gestion des risques liés à l’endettement public.
Source: Agerce Ivoirienne de presse