Le projet de loi anti-LGBT, qui a suscité de nombreuses discussions parmi les ghanéens, a été déposé au Parlement, rapporte l’Agence ghanéenne de presse (GNA).

Ce projet de loi, intitulé « Promotion des droits sexuels humains appropriés et des valeurs familiales ghanéennes, 2021 », qui est passé en première lecture au Parlement sous le deuxième vice-président du Parlement, Andrew Amoako-Asiamah, vise entre autres à renforcer et à augmenter la législation existante sur le code pénal du pays qui criminalise les « relations charnelles contre nature » consensuelles avec des personnes de plus de 16 ans en vertu de l’article 104 de la loi sur les infractions pénales, 1960 (loi 29) comme modifié par la loi 646 de 2003.

Le projet de loi devrait garantir que les personnes qui se livrent à des activités homosexuelles pourraient être condamnées à une amende ou à une peine de prison de trois à cinq ans. La loi criminaliserait également toute personne s’identifiant comme lesbienne, gay, transgenre, transsexuelle, queer, pansexuelle ou non binaire (LGBTQ) et serait passible de cinq ans de prison.

En outre, défendre les droits des LGBTQ serait également illégal en vertu du projet de loi, les militants étant passibles de peines de prison allant de cinq à dix ans.

Andrew Amoako-Asiamah, qui a présidé la séance de la Chambre, a renvoyé le projet de loi à la commission parlementaire des affaires constitutionnelles, juridiques et parlementaires pour examen.

Source: Agence Ivoirienne de presse