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Côte d’Ivoire-AIP/ Bouaké: Les acteurs du transport routier sensibilisés sur le phénomène du trafic des enfants

Les acteurs du transport routier de la région de Gbêkê ont pris part mercredi 07 juillet 2021 à Bouaké à une séance de sensibilisation sur le phénomène du trafic des enfants organisée par le service de protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (SPJEJ).

L’objectif visé par les initiateurs de cette séance de sensibilisation, qui a eu pour cadre le siège local de la délégation régionale du haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire, était de vulgariser la législation sur ce fléau, notamment, la loi n° 2016-1111 du 08 décembre 2016, relative à la traite des personnes.

« Nous avons initié cette séance de travail avec les transporteurs pour leur permettre de s’approprier la loi relative à la traite des personnes pour éviter qu’on arrive à l’application de son article 11 qui prévoit de lourdes peines », a indiqué le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, Koné Braman, principal animateur de cette séance de sensibilisation.

« Lorsqu’il s’agit des mineurs qui ont été exploités au sens de l’art. 3 de cette loi, la peine va de 10 à 20 ans avec une amende de 10 à 50 millions FCFA. L’art. 11, qui va encore plus loin, stipule que la décision de condamnation ordonne en outre la confiscation des moyens ayant servi à commettre l’infraction et les produits de l’infraction ainsi que les biens meubles et immeubles du condamné », a précisé le chef du parquet du tribal de Bouaké.

Au vu de la sévérité de cette loi, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké a donc exhorté les transporteurs de la région de Gbêkê à éviter de transporter des personnes et surtout des mineurs qui seront victimes d’exploitation.

« Faites très attention dans l’accomplissement de votre travail. Eviter de transporter des enfants mineurs qui vont être exploités comme on l’a vu dans des plantations de cacao ou d’anacarde et aussi sur des sites d’orpaillage. Le parquet a décidé de sévir contre ce phénomène de trafic des enfants. Je n’aurai pas d’état d’âme, car la loi n’a pas d’état d’âme », a-t-il averti.

Source: Agency Ivoirienne de presse